Depuis plusieurs années, des milliers de faux comptables sévissent dans le milieu professionnel. Si une dizaine a déjà été condamnée en 2016 à de la prison ferme, on estime qu’il y a autant de cabinets illégaux que légaux en France, la route pour les démasquer est donc encore longue…
Internet a grandement facilité ce trafic en constante augmentation avec l’échange immatériel et simplifié des documents, ainsi que la falsification de signatures ou tampons officiels.
Ces ‘comptables’ non assermentés et en général non assurés s’adressent principalement aux nouveaux entrepreneurs, artisans, ou patrons de TPE, attirés par des coûts alléchants de sous-traitance de leurs comptes professionnels (20 ou 30 € mensuels !). Cependant quand l’administration découvre que les déclarations de TVA, d’impôts ou de cotisations sociales n’ont pas été effectuées, les pénalités peuvent être très lourdes, voire fatales pour la trésorerie ou la pérennité de l’entreprise. Et l’on ne parle pas du risque d’avoir tout simplement des comptes faux.
Que faire donc pour s’assurer de la bonne foi de la personne à qui vous confiez vos chiffres, et quelque part l’avenir de votre société ?
- En premier lieu vérifiez que le prestataire est bien inscrit à l’Ordre des Experts-Comptables.
- Signez une convention de tenue de comptabilité avant de démarrer la prestation.
- Le prestataire doit éditer une facture pour ses services.
- Ne pas le payer en liquide.
- En cas de doute consultez le site compta-illegal mis en place depuis 4 ans par l’ordre des experts.